Eole : l’heure des travaux ferroviaires pour la gare de Nanterre
Le chantier du prolongement du RER E - vers l’ouest - sur le site de la future gare de Nanterre (Hauts-de-Seine) a ouvert ses portes à ses partenaires le 11 septembre, afin de marquer la fin du génie civil et le début des travaux ferroviaires.
Construite sur une ancienne emprise ferroviaire, la future gare du RER E à Nanterre est située au cœur du quartier des Groues, actuellement en pleine transformation. Son coût atteint 262 millions d’euros avec les ouvrages annexes, notamment les deux ponts-routes qui assureront la connexion entre le quartier des Terrasses et celui des Groues. Conçue comme une « gare de correspondance », elle sera située entre la future station de la ligne 15 ouest du Grand Paris express et l’actuelle gare de La Défense.
L’accès à cette gare, qui ne disposera pas de bâtiment voyageurs, se fera par un grand porche imbriqué dans le nouveau siège de Vinci – en construction. Les voyageurs seront acheminés sur les quatre quais – qui desservent six voies – via une passerelle de 12 m de large dans le prolongement du porche d’entrée. Aux heures de pointe, 22 trains circuleront par heure, 6 venant de l’ouest et 16 de l’est. Pour ces derniers, la gare fera office de terminus, tandis que des correspondances seront assurées pour les voyageurs poursuivant leur trajet vers l’ouest. Objectif : éviter que des problèmes survenant à l’est impactent le trafic à l’ouest, et inversement.
Hausse des cadences avec Nexteo
La mise en service de la gare de Nanterre marquera également le début du « domaine Nexteo ». Ce logiciel permet une gestion automatisée des aiguillages, de la circulation, du freinage et de l’accélération des trains. Une prouesse technique qui permet d’accueillir 22 trains par heure, leur nombre étant limité à 18 avec le système classique. Les premiers tests d’automatisation des RER doivent débuter en 2023.
Quant à la gare elle-même, elle devrait être livrée fin 2022, même si le calendrier « est en train d’être reconsolidé », en raison de l’impact de l’épidémie de Covid-19. Toutefois, « 100 % des travaux qui devaient être réalisés pendant l’été l’ont été », a rassuré Luc Lallemand, directeur général de SNCF réseau.