JOP 2024 : les travaux d'aménagement lancés pour la Colline d'Elancourt
La Solideo a lancé le chantier d’aménagement de la Colline d’Elancourt (Yvelines) qui accueillera les épreuves de VTT lors des Jeux de Paris 2024 puis deviendra une destination sportive et de promenade.
« Après les travaux préparatoires réalisés en fin d’année dernière, la Solideo a lancé le chantier d’aménagement de la piste qui servira de terrain de jeu aux 72 plus grands vététistes mondiaux en 2024 et qui sera testée dès l’été 2023 », a annoncé l’institution le 17 février 2023 au lendemain d’un comité de suivi de l’opération en présence de riverains. Cet événement test, prévu par le comité d’organisation de Paris 2024 en septembre prochain, marquera une pause des chantiers de la Colline d’Elancourt, qui doit accueillir les épreuves de VTT lors des Jeux olympiques.
Alors que « les contours des virages de la future piste commencent à prendre forme » à la suite de la phase préparatoire, signale la Solideo, la première phase d’aménagement - qui vient de débuter - permettra de réaliser des équipements spécifiques, comme les tremplins nécessaires aux compétitions qui accueilleront environ 15 000 spectateurs durant les Jeux.
Préserver le réservoir de biodiversité
En phase héritage, la piste olympique sera conservée et complétée par des itinéraires VTT adaptés à tous les niveaux ainsi qu’un pumptrack. En complément, des espaces récréatifs familiaux, des parcours sportifs et pédagogiques seront réalisés pour en faire une destination sportive et de promenade. « Grâce aux Jeux, nous transformons un site, jusqu’ici en friche, en un site de loisirs et un espace naturel revalorisé », a souligné Nicolas Ferrand, directeur général exécutif de la Solideo.
Pour définir un projet partagé avec les habitants, l’établissement public a mis en place des dispositifs de participation qui ont « permis de faire évoluer certaines caractéristiques du projet » et se poursuivent en phase travaux.
L’opération vise également à préserver le caractère de réservoir de biodiversité du site tant en phase travaux – avec une sanctuarisation des espaces sensibles – que par la suite. « Les équipes ont ainsi identifié en amont les zones particulièrement riches en matière de biodiversité, notamment pour consolider les zones refuges pour les espèces cibles », rapporte l’institution.