JOP 2024 : un partenariat pour favoriser l’accès des TPE/PME aux marchés

«Fournir une information qualifiée sur les projets d’infrastructure et d’aménagement     olympiques en amont des appels d’offres », tel est l’objet du partenariat signé entre CCI Business Grand Paris et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), le 29 novembre.

« L’étude d’impact menée par le Centre de droit et d’économie du sport en 2016 - pour le comité Paris 2024 – évalue à 10,7 milliards d’euros le surcroît d’activité économique généré par l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) en France », a rappelé Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France, devant l’assemblée générale de la chambre le 29 novembre. Dans ce cadre a été présenté le plan d’actions de celle-ci, relatif à l’événement, qui prévoit notamment de favoriser l’accès des TPE/PME franciliennes aux futurs marchés liés aux JOP2024.

Un objectif qui se traduit par la signature entre la CCI et la Solideo - qui doit construire une quarantaine d’infrastructures pour un budget de 3,2 milliards d’euros HT -, le même jour, d’une convention de partenariat. 25 % des marchés que la Solideo signera doivent en effet être attribués à des PME, des TPE ou à des organisations issues de l’économie sociale et solidaire. « Les infrastructures devant être livrées au 1er janvier 2024, les travaux commenceront au 1er janvier 2021, et l’essentiel des quelque 350 marchés seront passés à l’été 2020 », a précisé Didier Kling.

Attractivité de la région

Mais la CCI espère aller encore plus loin : « Nous comptons travailler sur trois autres volets, a expliqué Didier Kling devant l’assemblée générale de la chambre. Nous souhaitons tout d’abord mettre en œuvre des dispositifs pour que les commerces et services témoignent de l’accueil français lors des JO et développent leur activité ; nous pouvons également contribuer à former toutes les personnes qui devront l’être d’ici aux JOP ; enfin, nous ferons tout pour que les Jeux contribuent à l’attractivité de toute la région, notamment dans notre fonction de maître d’ouvrage de certains sites olympiques. »

« Dans un contexte de surchauffe des marchés du BTP en Ile-de-France, nous devons profiter de ces travaux pour montrer l’exemplarité de l’industrie française en matière de construction, génie et services urbains. Car nous serons comparés à la Chine et au Japon, qui organisent les Jeux juste avant nous », a précisé Nicolas Ferrand, directeur général de la Solideo. Rappelant que, outre une piscine olympique à Saint-Denis et une aréna à Paris, la Solideo doit aussi gérer la construction d’infrastructures bien plus modestes, comme des cheminements piétons, par exemple.

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